jeudi 13 décembre 2012

Emily Giffin - Duo à trois

Après les 50 nuances ..., je voulais un peu de légèreté. Au vu des commentaires et critiques lus sur différents blogs, je me suis dit que ce livre était tout à fait ce qu'il me fallait.

Et bien non, pas du tout! 

Que pourrais-je dire de cette histoire? Qu'à trente ans, Rachel se trouve toujours aussi nulle, aussi "moins bien" que sa meilleure amie Darcy qui, soit dit en passant, est une vraie garce! Qu'elle a toujours été amoureuse de Dex à qui elle a présenté Darcy et que ces deux personnes vont se marier? Que Darcy se comporte en despote, que Dex est un peu "mou", ...

Que de répétitions également, à croire qu'il faut dire vingt fois la même chose pour que le lecteur lambda comprenne ce que l'auteur veut dire! Mais, même si je lis ce genre d'histoires pour me détendre, je ne suis pas une cruche! Enfin je l'espère...

Bref, j'ai abandonné à la 179e page, à moins de la moitié du livre, j'ai feuilleté la suite et je pense que j'en sais assez. Je connais en tout cas la fin de l'histoire, ce qui me suffit amplement...









Emily Giffin, Duo à trois, Editions J'ai Lu, 2007, 380 pages

mardi 11 décembre 2012

E.L. James - Cinquante nuances de Grey

Comme beaucoup de monde, j'ai succombé au phénomène. Je pensais tomber sur une "perle", le genre de livre qu'on ne rencontre pas souvent et qui laisse un souvenir impérissable. Quelle déception! 

Si le début est plutôt cocasse et prometteur, la suite n'est qu'un "cours après moi que je t'attrape" qui en devient horripilant. Il ne se passe rien, on tourne en rond car on en revient toujours aux mêmes questions qui ne trouvent pas de réponses. De plus, la fin est "bâclée" en 4-5 pages, comme si l'auteur ne savait pas elle-même comment se dépêtrer de cet imbroglio.

L'écriture n'est pas non plus des meilleures. Je ne me targue pas d'être écrivain, bien sûr, mais j'ai lu de bien plus belles proses. Les descriptions sont tantôt longues (et inutiles), tantôt inexistantes (alors qu'elles auraient été plus utiles), l'héroïne a toujours un mot vulgaire ou en tout cas grossier à dire (du moins dans sa déesse intérieure, expression qui m'a d'abord fait sourire, ensuite énervée puis carrément exaspérée). Est-ce dû à la traduction ou à l'écriture elle-même? Difficile à dire car je n'ai lu que la version francophone et je ne vais certainement pas lire la version anglophone.

Ce livre est un best-seller. Soit, tant mieux pour l'auteur. Mais je me demande vraiment ce qui a pu en faire un succès. C'est un roman de gare et même si certaines scènes sont osées, la trame en elle-même est invraisemblable ... une vierge effarouchée qui, à 21 ans, n'avait jamais embrassé personne et qui, dès son deuxième rendez-vous, accepte des pratiques SM ... j'ai des doutes. Il s'agit sans doute d'un fantasme de l'auteur elle-même. Après tout pourquoi pas, mais ce manque de réalisme, très peu pour moi.

D'ailleurs les personnages sont tout aussi surréalistes, bourrés de stéréotypes et n'ont aucune crédibilité: le boss super jeune, super beau, super intelligent, super "tout", qui contrôle tout, à qui tout le monde obéit, et dont toutes les filles/femmes tombent amoureuses; la copine hyper géniale qui fait craquer tout le monde et qui sort avec le frère du premier nommé, lui aussi tout aussi génial et méga beau; le garde du corps tellement discret qu'il est toujours là mais on ne l'entend même pas respirer; la maman mariée, divorcée, remariée, etc., qui donne des leçons de vie à sa fille, etc. J'arrête ici la liste, elle est déjà bien trop longue.

En résumé, j'ai terminé la lecture de cette histoire parce que je n'aime pas laisser un livre inachevé. Peut-être que je tenterai de lire le second tome (et oui, il y en aura trois en tout!), mais ce sera en prêt à la bibliothèque et certainement pas en achat.

Un petit conseil: si vous souhaitez tout de même le lire, empruntez-le à une connaissance ou à une bibliothèque, mais ne déboursez pas 17 € pour cela... Seuls l'auteur et la maison d'éditions y trouveront leur(s) compte(s).







E.L. James, Cinquante nuances de Grey, Editions Jean-Claude Lattès, 2012, 558 pages

jeudi 6 décembre 2012

Marvano - Grand Prix

Cette bande dessinée est un cadeau que j'ai offert à l'un de mes filleuls, passionné de courses automobiles. Vu le titre, je pensais qu'il s'agissait d'une histoire de pilotes, de courses et de championnat.

Et bien pas seulement!

Si l'histoire concerne bien les premiers grands champions automobiles des années 30, il y est également (et surtout) question de l'ascension d'Hitler dans ces années dites folles. On sent déjà ailleurs que, dans les 2 tomes qui suivront, cet aspect sera encore plus développé car il utilise ces "héros" comme outil de propagande.

Les dessins ne sont pas forcément à mon goût, mais la qualité du scénario dépasse largement ce petit désagrément.

Une bande dessinée qui divertit et fait réfléchir, avec en prime une préface de Jacky Ickxx, c'est un vrai régal!









Marvano, Grand Prix, tome 1, La renaissance, Editions Dargaud, 2010, 52 pages