mardi 19 octobre 2010

En stock

Au hasard, quelques livres en stock dans ma bibliothèque:

Tom Wolfe, Moi, Charlotte Simmons
Alexandre Jardin, Chaque femme est un roman
Amanda Sthers, Keith Me
Isabel Wolff, Misérable Miranda
Eric Giacometti et Jacques Ravenne, Apocalypse
Ian MacEwan, Sur la plage de Chesil
...

Je ne vous garantis pas de les lire dans cet ordre-là!

Harlan Coben - Sans un adieu

Comme la plupart des livres d'Harlan Coben, j'ai lu "Sans un adieu" en un temps record. En effet, il est plutôt difficile de lever le nez de ses histoires dès qu'on l'a plongé dedans, le nez!

Histoire bien ficelée, suspense, rebondissements (pour une histoire où l'un des protagonistes est basketteur, cela tombe plutôt bien!), meurtres, flash-backs, personnages douteux, drogue, sexe, tous les ingrédients d'un bon thriller sont réunis.

Ils sont tous deux jeunes, beaux, riches et célèbres et ils s'aiment. Il ne manque pas grand chose à leur bonheur. Lui, David, basketteur talentueux et adulé, et elle, Laura, ex-mannequin reconvertie en femme d'affaires, s'aiment passionnément. Ils s'enfuient en Australie pour convoler en justes noces et profiter de leur lune de miel. Malheureusement, David se noie en mer alors qu'il est un excellent nageur.

Accident, suicide, meurtre? Laura n'est sûre de rien d'autant qu'une importante somme d'argent a disparu du compte de David quelques heures après la noyade... S'ajoutent un suicide, 30 ans plus tôt, une brouille entre frères, des déceptions amoureuses, la drogue, ... Tout cela mené de main de maître par un Harlan Coben très en forme.

La suite, je ne la vous raconterai pas, à vous de lire le livre!

Ce roman, paru en version originale sous le titre "Play dead", est selon moi déjà une oeuvre majeure de Coben alors que c'est son premier roman. Publié seulement en 2010 chez Belfond Noir, ce livre possède déjà la "touche" Coben: des dialogues courts, qui vont à l'essentiel; un style direct, percutant; une intrigue qui semble difficile à suivre mais qui en fait est limpide; un final tout en surprise, ... La seule chose qui me dérange à certains moments, ce sont les descriptions de lieux parfois un peu longues, mais je lui pardonne bien volontiers et j'attends avec une impatience non dissimulée le prochain opus qui, je l'espère sera la traduction de "Miracle Cure", le seul livre de Coben qui, à ma connaissance, n'a pas encore été traduit en français.





Harlan Coben, Sans un adieu, Editions Belfond Noir, 2010, 459 pages.

Tonvoisin Debureau - Travailler avec des cons

Titre accrocheur s'il en est.

Je suis souvent déçue par ce genre de livre. Le titre attire l'oeil, le quatrième de couverture attise la curiosité et au final, c'est une histoire ou un témoignage creux, sans vie, plat et sans grand intérêt.

Travailler avec des cons est tout le contraire! Dès le début, ce qui y est décrit me fait penser à certaines situations que j'ai vécues et à certains personnages que j'ai rencontrés au cours de ces 17 années de travail (et oui déjà!).

Des cons, il y en a partout, certes! Nous avons tous le privilège d'en connaître quelques uns et nous sommes également le "con" de quelqu'un. C'est comme le zizi de Pierre Perret, il y en a des gros, des petits, des joufflus, des poilus, des grands pelés, ... Tout cela se conjugue bien évidemment également au féminin!

Alors si une fois dans votre vie professionnelle, vous vous êtes exclamé "Mais quel con!" et bien ce livre est pour vous! Il se lit assez facilement et m'a laissée ... pantoise!

Tonvoisin Debureau (collectif), Travailler avec des cons, Editions J'ai Lu, 2009, 123 pages.

Bonne journée!

Patrick Rambaud - Chronique du règne de Nicolas 1er

Depuis très longtemps, je m'intéresse à la politique, qu'elle soit belge (et en ce moment, il y a de la matière) ou internationale (et là aussi, il y a de la matière!). Quoi de plus normal dès lors de lire une chronique sur la première année du quinquennat de Nicolas Sarkozy?

Tour à tour amusante, drôle, cynique, caustique, satirique, ... cette chronique narre avec beaucoup d'humour et de recul les différents événements qui se sont déroulés lors de cette première année (2007). Les acteurs de cette partie en prennent pour leur grade; la modification très judicieuse de leur nom est un vrai régal à elle seule!
Cette chronique se lit presque comme un roman, mais si elle en était un, on dirait de l'auteur qu'il a une imagination débordante. Pourtant Patrick Rambaud ne fait "que" reprendre des faits avérés un par un et en donne sa vision d'une manière plutôt truculente et osée.

Bien entendu, on sent de suite que l'auteur n'est pas un admirateur du président français, mais jamais la critique n'est de mauvaise foi ou bêtement méchante, elle est tout simplement juste, parfois grinçante mais toujours juste et aucun détail croustillant, ni potin, si supposition d'aucune sorte ne viennent cette chronique.

Lors d'un prochain détour dans une librarie, je me procure la suite, que dis-je les suites, puisque trois chroniques ont été publiées à ce jour et j'imagine que l'auteur ne va pas s'arrêter en si bon chemin et nous offrira deux nouvelles chroniques d'ici la fin du quinquennat...

Pour plus d'informations sur l'auteur, cliquez ici.

Bonne lecture!







Patrick Rambaud, Chronique du règne de Nicolas 1er, Editions Le livre de poche, 2008, 151 pages.

jeudi 7 octobre 2010

Exposition Claude Monet aux Galeries Nationales (Paris)

Autre genre, mais qui m'intéresse tout autant: une exposition de peinture. Je suis tombée sous le charme des tableaux de Claude Monet il y a une vingtaine d'années déjà lorsque j'étais allée à Liège visiter une petite exposition qui lui était consacrée. Je devais à l'époque me rendre avec quelques copines de classe à l'Université pour y faire des recherches pour notre travail de fin d'études et nous étions ensuite allées visiter cette expo.

Bien évidemment, quand j'ai vu sur le site de la Fnac qu'une exposition de cette envergure était consacrée à Claude Monet, je me suis empressée d'acheter un billet coupe-file. Ce billet se révéla être d'une grande utilité vu la foule impressionnante (pour un impressionniste, c'est génial non?) qui se pressait pour entrer. Au lieu de 3h d'attente, j'ai eu droit à une petite demi-heure, je n'ai donc pas à me plaindre.

En tout cas cela valait la peine d'attendre. Dès les premiers pas dans cette exposition, j'ai été subjuguée par la beauté des tableaux; la manière dont ils ont été mis en valeur par l'éclairage et la position dans la salle les transforme dès que l'on bouge quelque peu ...

J'ai été particulièrement touchée par le tableau intitulé "La Pie" qui est habituellement exposé au Musée d'Orsay. Voici une photo de ce qui est pour moi l'un des plus beaux tableaux de l'exposition:



De ce tableau se dégagent une quiétude et un silence que l'on pourrait presque entendre! J'ai eu aussi l'impression que le soleil brillait vraiment dans la pièce, c'est une sensation très étrange et très agréable à la fois. Je suis restée de longues minutes devant ce tableau, je ne pouvais en détacher mon regard! On réalise la magie de l'hiver, sa dureté aussi, on sent la lourdeur des branches d'arbre recouvertes de neige, l'épaisseur de la couche de neige, ... 

L'élément qui se distingue de cette blancheur presque immaculée est la pie, élément discret et pourtant central du tableau!

Impressionnant ....

Ahhhh Patriiiiiiiiiick

Patrick Bruel .... Que dire qu'on ne sait déjà? La pièce est un enchantement et Patrick est ... à croquer! mais surtout quel comédien! Il est vraiment excellent! Il sait être drôle, attachant, émouvant, moqueur, filou, coquin ... avec cette petite lueur dans le regard qui nous montre qu'il s'amuse et qu'il est comme un poisson dans l'eau sur scène ... Un très grand moment pour moi!

De plus, la pièce est drôle, caustique à souhait, cynique, réelle, moderne, ... que des ingrédients pour faire un tabac! C'est le genre que j'aime: des vacheries dites avec un grand sourire, j'adooooooore!

Me demande même si je ne vais pas y retourner ... ahhh ... soupirs ... mais est-ce bien sérieux tout ça??