lundi 12 septembre 2011

Harlan Coben - Remède mortel

Comme chaque année (ou presque), voici le "maître de vos nuits blanches" qui réapparaît sur les étals des librairies.

Evidemment, je n'ai pas résisté à lire ce nouvel opus qui, même s'il est la dernière parution de Harlan Coben en langue française, est en fait le premier livre qui a été publié aux Etats-Unis!

Je ne vous raconterai pas l'histoire, je préfère que vous la lisiez, mais sachez qu'il y a, dans le désordre: amour, journalistes, politique, meurtres, suicides, médecins, vih, basket, amitié, trahison, lobbies pharmaceutiques, ...

Bref, déjà tous les ingrédients que l'on retrouve dans les thrillers de Coben. Même si ce livre a été écrit il y a 20 ans, tout ce qui y est relaté est d'une étonnante actualité! L'histoire serait-elle un éternel recommencement?

Que vous dire de plus? Concernant Coben, je ne suis jamais objective de toute façon... il y a certaines longueurs, certes, mais la trame et le rythme du livre sont excellents avec les inévitables rebondissements pour nous tenir en haleine! J'ai lu ce livre en quelques heures à peine alors que je pensais "tenir" un weekend ... je suis incorrigible!

A lire d'urgence par tous les fans de Coben...






Harlan Coben, Remède mortel, Editions Belfond Noir, 2011, 438 pages

Marc Lambron - Théorie du chiffon

Intriguée par la couverture et par le titre, j'ai acheté et lu ce livre ... le même jour! En effet, ayant sous-estimé ma capacité de lecture dans le train, je m'étais retrouvée à l'hôtel pour les vacances sans avoir un seul livre à me mettre sous la main. La présence d'une Fnac dans les environs a été ... salutaire! Je n'avais donc pas d'autre choix que celui de lire le livre dans l'après-midi au bord d'une piscine ...

J'ai été un peu désarçonnée par ce livre qui relate la vie d'un grand couturier. Selon lui, il fait l'objet d'un culte, toutes ses créations sont adorées et adulées et il souhaite lever une partie du voile de mystère qui l'entoure. Au début, j'ai cru que l'auteur avait pris pour modèle Karl Lagerfeld. Au fil des pages, j'en étais moins sûre mais en tout cas, le héros a un ego démesuré!

En fait ce livre est plutôt un long entretien entre une journaliste et le couturier. Dans la "vraie" vie, ils sont également amis et se connaissent bien même s'ils se vouvoient. Cet entretien dresse un portrait très peu flatteur, même totalement négatif, du monde de la mode: les égéries, la presse, la télévision, ...

Le ton est naturel et parfois enjoué, mais le propos est parfois dur et acerbe, voire acide. Ce livre a en tout cas le mérite de présenter un postulat selon lequel la mode serait à présent une nouvelle "religion". A voir toutes les bimbos et fashionista que l'on peut croiser tous les jours, c'est sans doute vrai.

Malheureusement la structure du livre ne me l'a pas fait apprécier à sa juste valeur. Je l'ai lu il y a deux semaines et je pense que si j'avais écrit ce billet juste après l'avoir lu, j'aurais été beaucoup plus critique encore. A tête reposée, je me dis que l'idée était très bonne, mais que la structure aurait été, du moins pour moi, à revoir...






Marc Lambron, Théorie du chiffon, Editions Le livre de poche, 2011, 160 pages

Gérard de Cortanze - La belle endormie

C'est bien connu, pendant les vacances, on lit! J'ai profité de quelques jours bien mérités (mais oui, mais oui!), pour me plonger dans des livres divers (et non d'hiver, même si le temps le laisserait presque supposer!).

Le premier de ceux-ci est La belle endormie. Mon regard fut attiré par la couverture, une très jolie chute de reins. L'histoire est étonnante, surnaturelle. En effet, le héros est le descendant d'une des plus anciennes familles aristocratiques de Turin. A la bibliothèque de la ville, où il consulte des archives concernant sa famille, il rencontre la bibliothécaire qui lui plaît d'emblée, une jolie femme un peu gironde.

Dans les documents qu'il parcourt, il découvre un texte érotique signé d'une ancêtre, Maria Galante, dans lequel on parle de Felicita. On dit que Marie Galante hante le le vieux château familial aujourd'hui devenu un hôtel de luxe. Elle prendrait une forme humaine lorsque les ébats amoureux auxquels elle assiste lui plaisent tout particulièrement.

Le héros décide donc d'y séjourner et d'essayer de percer le mystère de son aiëule.

La suite est étonnante, la fin est un peu "simple" et rapide, mais l'ensemble se lit assez facilement et est plutôt plaisant, même si certaines descriptions n'apportent pas grand chose à l'intrigue.






Gérard de Cortanze, La belle endormie, Editions J'ai Lu, 2011, 128 pages