vendredi 9 février 2018

Christian Jacq - La pierre de lumière - Tome 1: Nefer le Silencieux

Christian Jacq est un auteur prolifique que j'aime lire. La raison en est simple: il "vulgarise" l'histoire de l'Egypte ancienne et, dans ses romans, la rend accessible au grand public.

Même si ce livre a été acheté il y a bien longtemps, vu l'époque à laquelle l'histoire se déroule, il n'est en rien démodé! 

Que dire sur la prose de Christian Jacq, qui n'ait pas encore été dit? Pas grand chose à vrai dire. J'aime ses envolées presque lyriques, son style, simple certes, mais terriblement efficace qui fait que, une fois un chapitre terminé, on se dit "encore un et je ferme", mais on ne "ferme" pas! 

L'histoire? Je vais tout de même vous en toucher quelques mots: La Place de Vérité est une cité presque interdite. Pourquoi presque? Seules les personnes ayant entendu l'appel peuvent y entrer pour y travailler comme artisans ou comme artistes. Parmi eux, Ardent et Nefer. Une amitié forte les lie car Ardent a sauvé la vie de Nefer.

Cette cité presque mystérieuse n'a qu'un seul maître, le pharaon Ramses II lui-même!

Afin de protéger son secret, ce village est gardé de main de fer par des gardes très attentifs. Or, voilà qu'un garde est retrouvé mort. A-t-il été assassiné? Est-ce que quelqu'un cherche à déstabiliser l'équilibre de la Place de Vérité?

Intrigues, soupçons, passions, art et amour ficèlent cette histoire qui nous tient en haleine du début à la fin! Vivement le tome 2!!


 





Christian Jacq, La pierre de lumière, tome 1: Nefer le Silencieux, Editions XO, 2000, 420 pages


vendredi 2 février 2018

Frédéric Saenen - Stay behind

La couverture m'a plu, le quatrième de couverture également; il n'en faut pas plus pour que j'achète ce livre!

Mickaël, divorcé de Aurélie et père de Emma, n'a pas connu ses parents, décédés dans un accident de voiture alors qu'il avait à peine quelques mois. Recueilli par son parrain, il se rend chaque jour à l'hôpital rendre visite à ce denier, atteint d'un cancer en phase terminale.

Ce parrain, dont l'identité ne nous sera révélée que dans les dernières pages du roman, est un peu particulier. Raciste, taciturne, voire brutal, cet homme n'a, a priori, rien pour plaire. Mickaël y est pourtant très attaché.

Soudainement, lors d'une visite, ce parrain fait des confidences à Mickaël... il est Ronald Reagan. Cela pourrait porter à sourire et faire croire que le parrain en question est en train de perdre la tête. Il n'en est rien. Il a des choses à raconter, à expier.

S'en suit un récit, dédoublé au présent et au passé, durant lequel ce parrain raconte comment il aurait pu devenir un voyou, voire pire, un vrai bandit! 

L'histoire fait penser aux "Tueurs du Brabant Wallon" qui ont sévi en Belgique dans les années 80, mais l'auteur ajoute d'autres concepts et réalités: pédophilie (autre affaire retentissante en Belgique), fin de vie, racisme, mensonges et violences notamment.

L'idée de départ est assez intéressante, mais je trouve qu'elle a été maladroitement écrite. Le texte est facile à lire; les deux récits "passé" et "présent" sont un magnifique "page turner", mais il manque un petit quelque chose en plus qui ferait de ce livre une petite pépite. 

Le fait de partir dans tous les sens à partir des deux tiers de l'histoire et d'introduire de nouveaux évènements dessert le récit, car le lecture (en tout cas moi) reste sur sa faim. Les éléments sont exposés, mais pas creusés, ni développés. C'est dommage.

Même si j'ai apprécié la lecture de ce livre, il me reste un goût de "trop peu" ... 







Frédéric Saenen, Stay behind, Editions Weyrich, 2014, 168 pages