samedi 27 décembre 2014

Bernard Leconte - Qu'allons nous faire de grand-mère?

Ma belle-soeur m'a gentiment prêté ce livre en me disant que j'allais y retrouver une situation connue.

Je ne vais pas entrer dans les détails de ma vie privée, mais ce qui est narré dans cette histoire m'a interpellée: c'est plus ou moins ce qui est arrivé à ma grand-mère suite à une chute dans sa cuisine. Ses enfants se sont tout simplement "débarrassés" d'elle ... Mon papa, malheureusement décédé, n'aurait jamais admis que sa maman soit "traitée ainsi"!

C'est assez difficile pour moi de vous décrire l'histoire de Françoise, dite Rosette, qui adore son jardin et qui se lie d'amitié avec un autre veuf du village, Despature. Une malencontreuse chute dans la cuisine lui ouvre les portes de la maison de retraite. Les enfants, débordés, n'ont aucunement envie de s'occuper de leur maman qu'ils considèrent plus comme un "poids" que comme une personne. Mamy gêne alors ... la seule solution est le placement en maison.

Tout cela se passe sans que Rosette ne se rende compte de quoi que ce soit, puisque c'est "pour son bien". Mais voilà, les soucis ne font que commencer pour elle, les enfants "noircissant" allègrement une situation pour s'en débarrasser un peu plus chaque jour.

Cette histoire est terriblement actuelle et m'a troublée. Le sort réservé aux "vieux" quand ils commencent à "gêner" est vraiment triste et pathétique. Les personnes âgées, pour ne pas "déranger", se laissent faire... No comment!

Ce livre est court, cruel, non par ses paroles, mais par son contexte, mais ô combien réaliste.

Une "jolie" découverte ....








Bernard Leconte, Qu'allons-nous faire de grand-mère?, Editions L'Editeur, 2012, 124 pages

Harlan Coben - Tu me manques

Si vous lisez ce blog de temps à autre, vous savez que l'un de mes auteurs de romans à suspense favoris est Harlan Coben et que je ne suis pas toujours très objective quand il s'agit d'écrire une critique de l'un de ses livres.

Cette fois, pas de Myron Bolitar, mais Kat, une jeune policière de New York. Alors qu'une de ses amies se désole de la voir toujours célibataire, elle l'inscrit sur un site de rencontre où elle retrouve le profil et surtout la photo de son grand amour, Jeff. Mais Jeff a disparu depuis 18 ans. Quel est donc ce hasard qui l'a menée jusqu'à ce profil?

La suite est, comme toujours, très bien ficelée. Plusieurs histoires (qu'il est difficile de raconter sans dévoiler la fin de l'intrigue) s'entremêlent et donnent un suspense prenant qui donne envie de tourner les pages au fur et à mesure qu'on les a lues. D'ailleurs, comme toujours, le découpage en chapitres courts donne également l'envie de poursuivre la lecture.

Dans ce livre, beaucoup de thématiques sont abordées: les relations virtuelles, l'usurpation d'identité, le mensonge, la trahison, ...Bref, c'est du très bon Harlan Coben ... je pense qu'il s'est un peu essoufflé avec Myron Bolitar et écrire à présent des histoires avec d'autres personnages lui a donné un nouveau souffle, du moins à mon avis. Ce livre me fait penser à son meilleur ouvrage, Ne le dis à personne.... tout un programme!

Le maître de vos nuits blanches a encore frappé ... les 460 pages se lisent en quelques heures à peine...

Bonne lecture :)

 





Harlan Coben, Tu me manques, Editions France Loisirs avec l'autorisation des Editions Belfond, 2014,  460 pages


Amanda Sthers - Keith Me

Ayant entendu et lu des critiques dithyrambiques au sujet de ce livre, je l'avais acheté à sa sortie en poche et il était dans ma PAL depuis quelques années.

Je n'ai jamais accroché .... le style est plat, longuet, voire long, il n'y a aucune réelle histoire, c'est un délire de pseudo fan ... était-elle "stone" quand elle a écrit ce bouquin? Aucune idée, mais en tout cas, je n'ai compris ni le comment, ni le pourquoi.

Il y a également quelques allusions à sa propre rupture avec Patriiiiiiiiiiiiiick.... serait-ce un règlement de compte? C'est à la mode ces temps-ci, elle a peut-être ouvert la voie. En tout cas ce livre n'est pas intéressant du tout, il est même plutôt inutile, sauf pour les fans de l'auteur sans doute. Heureusement qu'il ne "dure" que 128 pages!

Quoi qu'il en soit, je n'ai pas aimé, et je ne lirai plus de livres qu'elle a écrits; ni son écriture ni ses histoires ne me plaisent.

Dommage.

 
 






Amanda Sthers, Keith me, Editions Le Livre de Poche, 2010, 128 pages