jeudi 21 décembre 2017

Aurélie Valognes - Mémé dans les orties

Que dire de ce livre? J'ai eu du mal à le lire, malgré les 280 pages, écrites en "grand", qu'il contient.

L'histoire est gentillette, remplie de bons sentiments, mais elle ne me transporte pas du tout. Je n'ai jamais ri, ni même souri. Les personnages (Ferdinand, Mme Suarez, Juliette, Mme Claudel, Mamy Mad et les autres) sont de vraies caricatures. 

A vrai dire, j'ai même du mal à comprendre l'engouement que ce livre a suscité. Je pensais passer un moment de détente et, au final, cela n'a pas vraiment été le cas car je me suis forcée à la terminer. Je n'avais pas spécialement envie de connaître la fin, cousue de fil blanc et un peu bâclée aussi, avec un pseudo-rebondissement de dernière minute auquel on s'attendait depuis le milieu de l'histoire, mais parce que je déteste ne pas terminer un livre.

L'histoire? Je vais tout de même vous en toucher un mot.... Ferdinand, vieux bougon de 80 ans, vit seul dans son appartement. Asocial au possible, il ne se préoccupe que de sa chienne Daisy et très peu de sa fille Marion, qui a fui à Singapour, ou de son petit-fils Alexandre. Mais voilà qu'arrivent dans sa vie Juliette, une petite fille de six ans tellement mature qu'elle n'est pas crédible, et Mme Claudel, une "vieille" de plus de nonante ans tellement jeunette qu'elle n'est pas plus crédible que la précédente. Ces deux personnes vont chambouler la vie de Ferdinand au point d'en faire un grand-père (presque) idéal. 

Peut-être n'ai-je pas compris le côté "décalé" du livre; je reste néanmoins plutôt sur une mauvaise note.

L'écriture est aussi maladroite (je déteste les négations qui ne comportent pas de "ne"), contient des phrases sans verbes, etc ... Je dois probablement être trop "classique" pour ce genre de bouquin.

 



 

Aurélie Valognes, Mémé dans les orties, Editions Michel Lafon, 2015, 280 pages







vendredi 1 décembre 2017

Paul Cleave - Ne fais confiance à personne

Quand les éditions Sonatine organisent un concours sur Facebook où la question est d'identifier un auteur à partir de quatre photos de personnalités néo-zélandaises, dont Dan Carter (quel rugbyman!) et Peter Jackson, je m'empresse de répondre ... et je gagne le livre de Paul Cleave! Quelle joie! 

Je voudrais donc remercier chaleureusement les Editions Sonatine pour leur concours et aussi pour l'envoi (hyper rapide) du livre que j'ai lu avec délectation.... 

Jerry Gray est un auteur de romans policiers atteint de la maladie d'Alzheimer, le Capitaine A comme il l'appelle. A seulement 49 ans, Jerry voit sa vie chamboulée, très rapidement, car la maladie progresse à la vitesse grand V.

Henry Cutter est le pseudonyme que Jerry utilise pour écrire ses livres. 

Mais qui est vraiment Jerry? Henry est-il le "vrai" Jerry?

Jerry commence à avouer des meurtres qui ont été commis dans ses livres. Mais ... les a-t-il vraiment commis? ou est-ce Capitaine A qui lui joue des tours? Peut-on le croire alors qu'il a des problèmes de mémoire? Jusqu'à quel point est-il impliqué?

Avec un rythme haletant mêlant à merveille les moments de lucidité et les moments de démence de Jerry, Paul Cleave nous entraîne dans une histoire tellement bien construite (même si elle semble un peu confuse au début, mais son héros l'est également, cela justifie donc les 30 premières pages) qu'il est quasiment impossible de lever le nez du livre! 

En parfait "page turner", il enchaîne les chapitres les uns après les autres avec maestria, amenant dans chacun d'entre eux soit un nouveau personnage, soit un nouvel élément utile à la compréhension de l'énigme; ce qui nous fait, bien entendu, continuer la lecture car nous ne savons pas très bien où se termine la vérité et où commence la fiction.

Enfin, le dénouement est tout bonnement ... stupéfiant!

Cette histoire est un vrai régal: j'aime le style clair et percutant de l'auteur, l'humour noir qui se dégagent de ses phrases. Tous les éléments d'un sacré bon livre sont réunis dans ces 458 pages

Un énorme coup de cœur!  







Paul Cleave, Ne fais confiance à personne, Editions Sonatine, 2017, 458 pages