lundi 28 février 2011

Åke Edwardson - Je voudrais que cela ne finisse jamais

Reçu en cadeau lors de mon "inscription" sur le blog (que je vous recommande plus que chaleureusement) So Fille de Sophie, j'ai tout de suite accroché à ce polar dit "nordique".

Très différents des classiques américains et je dirais même uniques en leur genre, les polars nordiques se distinguent par des personnages hauts en couleurs, qui ne sont ni noirs ni blancs, mais tout simplement humains. Le commissaire Winter n'échappe pas à la règle: il a des faiblesses, il a des vices (ses fameux cigarillos Corps Diplomatique), mais il est aussi un héros qui parvient à ses fins avec beaucoup de psychologie et de réflexion.

L'histoire se passe à Göteborg en été, par une chaleur accablante que la Suède n'a pas connu depuis longtemps. Une jeune femme est retrouvée assassinée de la même façon et au même endroit qu'une autre jeune fille cinq ans auparavant. Coïncidence? Tueur en série? Au début de l'enquête, Winter n'est sûr de rien. Mais il sera sûr d'une chose, si c'est le même meurtrier, il reviendra sur les lieux du crime et là, pas question de le rater!

Entre secrets, mensonges, solitude et désespoirs, ce polar est un vrai de vrai, un livre noir comme je les aime avec des retournements de situation et un dénouement des plus étonnants.

Je l'ai lu d'une traite (ou presque), me disant pourtant, à chaque fin de chapitre, que celui-là serait le dernier de la soirée, mais non, j'ai dû lire et lire ... jusqu'à la fin! On sent la lourdeur de la canicule suédoise, les inquiétudes du commissaire, les émotions de son confrère qui, touché par le décès de son ex-femme, en oublie la plus élémentaire des prudences.

L'histoire d'Erik Winter se mèle à l'intrigue du livre, mais ne l'alourdit pas. Au contraire, cette approche nous permet mieux cerner, pas à pas, le héros. Il en va de même pour les personnages "annexes".

Pour qui aime les polars, cet opus est absolument à lire! Un régal, que dire, un joli bonbon sucré ... l'histoire se résoud un peu comme fond un bonbon, petit à petit et c'est tellement bon!





Åke Edwardson, Je voudrais que cela ne finisse jamais, Editions 10/18 (domaine policier), 2009, 391 pages 



mardi 22 février 2011

Foire du livre de Bruxelles - Tour & Taxis - 17 au 21 février 2011

Dire que me rendre dans ce genre d'endroit représente un danger de chaque instant pour moi est à peine exagéré! Quand, en plus, je m'y rends 3 jours de suite, cela relève du péril!

Et pourtant, j'ai pu résister à certaines tentations et je suis fière de moi! Mais cela ne m'a pas empêchée de prendre note de certaines références pour de futurs achats. On ne se refait pas; en fait, c'est surtout que ma valise n'est pas extensible!

J'ai adoré me balader au travers des quatre salles de Tour & Taxis, regarder les livres, les toucher, presque les sentir. En plus des interminables séances de dédicaces des "dinosaures" tels Amélie Nothomb, Eric-Emmanuel Schmitt et consorts, l'invité vedette était Patricia MacDonald, charmante dame qui vous accueille dans un français impeccable par "Bonjour, comment allez-vous?". Un moment mémorable!

Dédicace d'un autre genre, celle de l'extravagante mais ô combien talentueuse écrivain finlandais, Sofi Oksanen, qui, avec Purge, signe un troisième livre salué par toutes les critiques.

Il y a des rencontres inattendues également, comme celle de Joseph Joffo, auteur du célèbre Un sac de billes, qui m'a subitement ramenée au début de mon adolescence et aux lectures obligatoires pour l'école; ou encore Michèle Barrière, historienne de l'alimentation qui écrit des romans où se mêlent histoire, cuisine et suspense, ou enfin Bernard Lecomte qui présentait Les secrets du Vatican, titre accrocheur et, vous vous en doutez, je n'ai pas pu résister!

Pour terminer, je voudrais parler de la ligue Braille. Tout le monde connaît cette association qui a pour but de venir en aide aux malvoyants et aux aveugles dans leur vie de tous les jours. Ce weekend, ils proposaient à des anonymes d'enregistrer un livre vocal qui sera ensuite mis gratuitement à la disposition des personnes handicapées. En amoureuse des livres et de la lecture, j'ai été très touchée par cette initiative dont j'avais bien évidemment déjà entendu parler mais que je n'avais jamais approchée. Je voulais juste par ce petit mot saluer l'action des lecteurs bénévoles qui ainsi apportent un peu de rêve aux personnes malvoyantes ou aveugles.

Pour plus d'informations:
Le blog de Michel Lecomte
Le site de Tour & Taxis

Fred Vargas - Salut et liberté suivi de La nuit des brutes

Fred Vargas est unique en son genre. Son personnage principal, Jean-Baptiste Adamsberg, est taciturne, torturé et empreint de doute. Cela le rend attachant et "normal", il n'est pas un super flic tout blanc toujours droit dans ses bottes, mais il est un peu gris, avec ses coups d'éclat et ses faiblesses.

Les deux nouvelels sont très agréables à lire bien que moins fouillées qu'un roman et on le comprend aisément.

Dans Salut et liberté, Adamsberg reçoit des lettres anonymes qui éveillent sa curiosité, tandis qu'un vieillard passe ses journées devant le commissariat, assis sur un banc, affublé entre autres, d'un porte-manteau. Le viellard est la clef de l'énigme. Il soupçonne son frère d'être l'auteur d'un meurtre et "dirige" Adamsberg finalement vers la vérité.

Quant à La nuit des brutes, cette nouvelle raconte comment, la nuit de Noël, Adamsberg parveint à résoudre un meurtre déguisé en suicide (qui finalement se révèle être un double meurtre!) avec l'aide d'un dandy ornithologue placé en cellule de dégrisement.

Le style Vargas, à la fois décontracté et précis, se retrouve tout au long de ces récits. Je n'aurai qu'un regret, les histoires sont bien trop courtes!






Fred Vargas, Salut et liberté suivi de La nuit des brutes, Editions J'ai Lu, Collection Librio Policier, 77 pages, 2004

Hipo, Benoît Vieillard, Maxime Valette, Guillaume Passaglia, Didier Guedj - Vie de merde, Tome 1: Les premières fois

Pourquoi parler du premier tome de la série en dernier? Parce que les derniers seront les premiers et vice versa? Non, pas du tout! J'ai simplement voulu terminer par l'album a première vue le plus croustillant (du moins par son titre!).

On peut dire qu'il l'est croustillant! C'est drôle, fin, parfois plus lourd ou graveleux, mais toujours délicieux! et c'est la situation qui le veut ainsi...

En un mot, j'ai adoré! Et ... certaines personnes vivent vraiment des moments de m... et je leur exprime toute ma sympathie!




Hipo, Benoît Vieillard, Maxime Valette, Guillaume Passaglia, Didier Guedj, Vie de merde, Tome 1: Les premières fois, Editions Jungle (Michel Lafon), 46 pages, 2010

Hipo, Benoît Vieillard, Maxime Valette, Guillaume Passaglia, Didier Guedj - Vie de merde, Tome 2: Au boulot

Et oui, j'ai craqué!

Aussi irrésistible que le troisième volume de la série, ce livre nous donne des exemples de situations "merdiques" au travail.

Il y a certains "héros" qui sont vraiment à plaindre et qui dont dû, après leur "gourde", passer un sale quart d'heure! J'éprouve d'ailleurs une certaine tendresse pour eux ...

Bande dessinée découpée en planches, elle se lit vite et est très rafraîchissante.

A lire pour un bon moment de détente!





Hipo, Benoît Vieillard, Maxime Valette, Guillaume Passaglia, Didier Guedj, Vie de merde, Tome 3: Au boulot, Editions Jungle (Michel Lafon), 46 pages, 2010

Wil Lupano, Bruno Bazile, Guillaume Maffre - Les aventures de Sarkozix, Tome 2: Et ils coulèrent des jours heureux...

On ne se refait pas ... Difficile, après avoir lu le premier volume, de résister à la suite des aventures de Sarkozix. A voir la couverture, on pourrait croire que cette parodie parle du coup de foudre du couple présidentiel. Et bien pas du tout!

Toujours dessinée avec beaucoup de talent, cette bande dessinée pêche en revanche au niveau du scénario. Elle est bien moins drôle et acide que le premier tome (dont je vous ai parlé ici). Même si la parodie du président américain est réussie, je trouve qu'on en fait trop à son sujet. Je préfère nettement lorsqu'il est question de politique franco-française.

Peut-être attendais-je trop de cet épisode. Toujours est-il que je reste un peu sur ma faim, mais, malgré mes propos, je ne manquerai pas d 'acheter et de lire le troisième épisode de la "saga" s'il devait y en avoir un!





Wil Lupano, Bruno Bazile, Guillaume Maffre, Les aventures de Sarkozix, Tome 2: Et ils coulèrent des jours heureux..., Editions Delcourt, 37 pages, 2010

lundi 14 février 2011

Hipo, Benoît Vieillard, Maxime Valette, Guillaume Passaglia, Didier Guedj - Vie de merde, Tome 3: Les anniversaires

Nouvelle série de bandes dessinées humoristiques, Vie de Merde pioche des histoires vérifiques sur le site du même nom.

Il ne faut rien attendre de bien extraordinaire au niveau scénario, mais on rit beaucoup (du moins j'ai beaucoup ri!) des mésaventures des protagonistes. Pour certains "héros", j'ai même ressenti une certaine pitié tant la situation était tragi-comique.

Vous allez me demander: "pourquoi commencer par le Tome 3"? Tout simplement parce qu'il était bien en évidence sur le présentoir de la Fnac et que je n'ai pas pu résister, mais je n'avais pas vraiment l'envie (vu la foule présente) de me faufiler dans les rayons pour chercher les deux autres tomes que je vais très certainement acheter une prochaine fois! Et oui, on ne se refait pas :)





Hipo, Benoït Vieillard, Maxime Valette, Guillaume Passaglia, Didier Guedj,  Vie de Merde, Tome 3: Les anniversaires, Editions Jungle (Michel Lafon), 46 pages, 2010

Max Allan Collins - La disparue de Las Vegas (Les Experts - Tome 2)

Collection dédiée à la série "Les Experts", qu'ils soient de Las Vegas, de Miami ou de Manhattan, ces livres nous racontent des histoires inédites où l'on retrouve tous les personnages des séries télévisées.

Cet épisode se passe à Las Vegas où Grissom et son équipe au grand complet doivent élucider le meurtre d'une stripteaseuse et la disparition d'une mère de famille a priori sans problèmes. Catherine et Sara s'occupent du meurtre tandis que Nick et Warrick tentent de retrouver Lynn Pierce.

Les enquêtes ne sont pas des plus simples, comme toujours dans ces épisodes et c'est un infime détail qui va faire basculer la recherche. Le meurtre sera élucidé et la disparue retrouvée, malheureusement morte (pour être plus précise, elle a été découpée à la tronçonneuse).

Je ne vais pas vous narrer les histoires tant il y a de détails à révéler et le billet risquerait d'être trop long, mais, c'est un roman que j'ai lu en à peine 4h ... C'est du policier "de gare" dirais-je, mais totalement efficace. J'ai aimé le découpage des chapitres: une alternance entre la disparition (qui est finalement un meurtre, sinon ce serait Jack Malone et son équipe qui seraient venus mener l'enquête!) et le meurtre.

Ce qui est différent de la série télévisée, mais c'est bien normal vu la différence de support, c'est que l'on peut "ressentir" les émotions des protagonistes, ils ne sont pas des machines; c'est évidemment plus facile de se rendre compte de cela en lisant un livre qu'en regardant un épisode à la télé.

Une seule chose m'a déplu: les fautes de frappe, mais aussi parfois d'orthographe et de grammaire, comme si le livre avait été publié à la "va-vite". Dommage... Ceci dit, c'est un excellent moment de divertissement! A lire absolument par les fans de la série (dont je fais partie)...






Max-Allan Collins, La disparue de Las Vegas, Editions Fleuve Noir, 2003, 347 pages

mardi 8 février 2011

Jacques Serguine - Eloge de la fessée

La couverture de ce livre a attisé ma curiosité. Je trouve cette photo très jolie, très douce, très sensuelle. En lisant le quatrième de couverture, je me suis dit que cela pourrait être un petit roman sympa à lire.

En fait, il ne s'agit pas d'un roman mais plutôt d'une réflexion sur le "Pourquoi", "Comment" et "Quand" de la fessée.

C'est un livre qui ne dit pas grand chose, sinon expose les théories de son auteur. Je m'attendais à une histoire sucrée salée mais il n'en est rien.

Comme quoi, l'habit ne fait pas le moine!






Jacques Serguine, Eloge de la fessée, Editions Folio, 1976, 119 pages

Alexandre Jardin - Chaque femme est un roman

Après avoir lu Le roman des Jardin et entendu l'auteur défendre son nouvel opus dans l'émission "Les Grosses Têtes", j'ai été intriguée par ce livre, l'ai acheté et comme tant d'autres, l'ai déposé sur mon étagère avant de le commencer ... une première fois, puis de le mettre de côté, n'ayant pas vraiment accroché aux 50 premières pages.

Sur les conseils d'une amie (merci Céline!), je m'y suis remise, me motivant presque pour le commencer. Et effectivement, les 50 premières pages sont un peu longues, mais la suite est plaisante, très plaisante.

Tout comme pour Le roman des Jardin, j'en arrive à me demander si toutes ces aventures sont réellement arrivées à l'auteur (c'est en tout cas ce qu'il dit), tant sa vie est jalonnée de rencontres extraordinaires! Ne serait-il pas un peu mégalo et ne serait-il pas enclin à exagérer les choses? Est-ce que tout s'est réellement passé comme il le dit? Cette dame qui atteinte d'un cancer en phase terminale lui donne son portable et invite sa centaine "d'amis" à une fête d'anniversaire organisée chez lui? Et sa femme ne dit rien? Ou encore accepter un rendez-vous au fin fond du Japon avec une dame qu'il ne connaît pas alors que cette dame croit qu'il est ... Daniel Pennac?

Le style est envolé, léger, drôle, le récit est étonnant et fascinant et j'ai aimé ce livre, mais j'ai vraiment du mal à croire que tout ce qui y est couché sur papier n'est pas un peu exagéré.

La dernière partie m'a particulièrement touchée. Il y parle de son père, trop tôt disparu et ce qu'il dit est extrêmement émouvant pour une âme très sensible comme la mienne...






Alexandre Jardin, Chaque femme est un roman, Editions Le Livre de poche, 2010, 249 pages

jeudi 3 février 2011

Enchères ebay

Là, je crois que j'ai vraiment dépassé les limites et je vais finir par me poser de sérieuses questions sur ma santé mentale.

Comment ça? Tout simplement en plaçant des enchères sur des lots de bouquins proposés sur Ebay. Des lots ... impressionnants ... à des prix défiant toute concurrence (environ 20 cts le livre, d'occasion certes, mais livre tout de même!). Je ne me suis pas rendue compte tout de suite de la chose, mais si jamais je remporte ces 6 enchères, cela fera un total de ... 456 livres différents achetés ...

Oui, vous lisez bien ... les limites sont dépassées, la folie me guette, c'est sûr! Maintenant, le hic ... si jamais je reçois tout cela (enfin si je remporte les enchères, je devrai aller les chercher avec ma titine qui, décidément, ressemble plus à une bibliothèque ambulante qu'à une voiture), où vais-je les mettre???

That's the BIG question du weekend...

Et dire que ... dans deux semaines, c'est la foire du livre à Bruxelles ...

Bonne journée et ... bonne lecture!


mardi 1 février 2011

Paul-Eric Blanrue & Chris Laffaille - Carla et Nicolas, Chronique d'une liaison dangereuse


Vous allez dire, mais encore un livre "politique", oui, c'est vrai, mais politique "people". Je dois dire que j'adore les potins de la "haute" société, j'avoue! Je lis des livres sérieux aussi, mais j'aime de temps en temps me "reposer l'esprit" avec ce genre de littérature.

Ceci dit, ce livre est bien documenté et dresse une biographie sommaire, en parallèle, du couple présidentiel, tout en fournissant des anecdotes savoureuses. Il décrit les dessous dudit couple, du coup de foudre à la surexposition médiatique, formé par la chanteuse au tableau de chasse (officiellement ou officieusement) impressionnant et le président (alors) fraîchement divorcé.

Le ton est envolé, exquis, drôle, sarcastique, satirique, caustique aussi parfois, et j'aime ça! J'ai apprécié le parallélisme élaboré entre les deux vies des protagonistes qui, finalement, sans être (officiellement) du même bord politique, se ressemblent terriblement dans leur envie de laisser une "trace", de faire parler d'eux, de marquer les esprits.

Un psychanalyste aurait certainement matière à réflexion dans ce genre de comportement (en général, pas forcément dans le cas précis) et pourrait essayer de décrypter d'où vient ce besoin viscéral d'être sur le devant de la scène.

A lire par les personnes, comme moi, intéressées par le sujet. C'est l'un des livres les plus complets que j'ai pu lire sur l'une des histoires d'amour, a priori improbable, les plus médiatiques de ce début de millénaire.







Paul-Eric Blanrue & Chris Laffaille, Carla et Nicolas - Chronique d'une liaison dangereuse, Editions Scali, 2008, 155 pages

Jason F. Wright - Les lettres du mercredi

Sur mon étagère depuis environ deux ans (j'ai honte car il a été prêté par la maman de ma belle-soeur adorée et je n'aurais jamais dû le garder aussi longtemps!), j'ai finalement entamé ce livre dans le train.

Quelle déception ... de ne pas l'avoir commencé plus tôt!!

J'ai tout de suite accroché à l'histoire (pas tout à fait au style un peu longuet par moments); une histoire a priori assez simple, comme il peut en arriver dans toutes les familles: les parents, Jack et Laurel, décèdent tous les deux la même nuit. C'est bien évidemment un choc pour les enfants: Matthew, Samantha et Malcolm.

Même si la vie les a séparés, les frères et soeur s'adorent et se retrouvent ainsi à devoir organiser les funérailles de leurs parents. Ils découvrent ainsi des centaines de lettres écrites par leur père à leur mère, tous les mercredis de leur vie commune, preuve de la promesse que Jack avait faite à Laurel le jour de leur mariage.

Dans l'une d'elles est révélé un secret de famille, très lourd à porter, qui va chambouler la vie des trois enfants: Malcolm, le plus jeune des enfants, est le fruit d'un viol qui s'est passé un jour où Jack n'était pas avec son épouse adorée. Jack a élevé Malcolm comme son fils sans jamais faire aucune différence avec ses autres enfants "biologiques".

Ce livre est une histoire terrible, faite de rires, de larmes, d'émotion; c'est une formidable leçon d'amour, de partage et de pardon. Seul bémol: les bons sentiments américains qui, à mon goût, reviennent un peu trop souvent en parlant de Dieu. "Dieu a pardonné alors nous pardonnons". Et bien non, il ne faut pas forcément croire en Dieu pour pouvoir pardonner: le pardon n'est pas donné à tout le monde, c'est une évidence car deux personnes ne ressentent pas les choses de la même façon, et il est vrai que c'est un postulat plutôt biblique, mais celui qui est capable de pardonner fait preuve d'une grandeur d'âme impressionnante et cela n'a, à mon avis, rien à avoir avec le fait de croire en Dieu ou pas.

C'est un livre qui doit être lu dans de "bonnes conditions", c'est-à-dire dans un état d'esprit "positif" sinon, il risque de ne pas plaire, alors que, je me répète, c'est une histoire formidable!







Jason F. Wright, Les lettres du mercredi, City Editions, 2009, 286 pages