vendredi 30 mai 2014

Isabelle Bary - Braine Blues

Le but de cette collection est de publier des livres que l'on peut lire dans les transports en commun. Ils sont d'ailleurs communément appelés "romans de gare".

Curieuse, j'avais déjà lu un autre livre dans la collection "Kill and read". Je n'avais pas été particulièrement séduite, mais pas particulièrement déçue non plus.

En revanche, ce livre-ci me laisse sur ma faim. L'histoire est banale, il n'y a pas vraiment d'intrigue, le premier fait marquant se passe à la page 48 et le second à la page 103. C'est vraiment maigre pour un roman de 128 pages!

L'histoire, en quelques mots, se résume comme suit: Nine, qui refuse qu'on l'appelle par son vrai prénom Faustine, est une jeune quadra mère célibataire qui anime une émission politique à la radio. Elle reçoit un courrier du père de sa fille lui donnant rendez-vous à la gare de Charleroi Sud.

La suite n'est qu'une enfilade de discussions dans un train. Cela ne "vole pas bien haut", même si l'épisode concernant Napoléon Bonaparte est plutôt sympathique. 

Je n'ai pas accroché, je l'ai terminé parce que je n'aime pas laisser un livre inachevé, mais c'était à la fois une perte de temps (1h30) et d'argent (10€). 

Heureusement que j'ai lu le livre dans le bus; au moins le but de l'éditeur est atteint!







Isabelle Bary, Braine Blues, Editions Luc Pire, Collection "Kiss and Read", 2011, 128 pages

Fédor Dostoïevski - La femme d'un autre et le mari sous le lit

La couverture et le titre me plaisaient, le nom de l'auteur est gage de qualité; les conditions sont donc remplies pour que j'achète ce livre!

Malgré tous ces éléments, quelle déception!

L'histoire n'a ni queue ni tête, est totalement absurde et sans aucun intérêt. Si au moins l'absurdité était du niveau de celle de Godot de Samuel Beckett, mais même pas, et nous en sommes même loin!

Heureusement, seulement 96 pages étaient à lire (en caractères assez gros en plus) et cela m'a aidée à terminer le livre.

Décidément, cette collection à 2 euros me déçoit de plus en plus. Dommage!








 
Fédor Dostoïevski, La femme d'un autre et le mari sous le lit, Editions Gallimard, Collection Folio 2€, 2008, 96 pages

mardi 15 avril 2014

Jean Teulé - Mangez-le si vous voulez

Narrant un fait divers qui s'est passé en août 1870, Jean Teulé raconte la folie meutrière qui s'est emparée d'un village entier, allant jusqu'à manger un soi-disant traître.

Cette hisoitre m'a interpellée et, en me documentant, je me suis rendue compte que l'auteur a noirci la réalité et a pris pour faits historiques avérés des rumeurs qui n'ont pu être réellement confirmées.

Avec moults détails, la lente et horrible agonie de l'ajoint au maire est décrite tout au long des 114 pages. Par moments, j'ai été dégoûtée par les descriptions que j'ai pu lire. J'ai trouvé tout cela exagéré, "trop gros" pour être vrai, tout en sachant que l'être humain peut parfois se comporter d'une manière qui dépasse l'entendement et le pire de ce que l'on pouvait imaginer.

Soit, c'est ma première expérience avec cette auteur et elle n'est pas vraiment réussie. D'ailleurs, j'étias soulagée que le livre soit si court. Pourtant, lors de ses apparitions dans les émissions de télévision, son discours et ses envolées m'avaient séduite. Comme quoi, un plan marketing bien préparé peut nous jouer des tours.

Ma PAL (pile à lire) contient quatre livres de Teulé, dont Le Magasin des Suicides et Charly 9; j'espère avoir une meilleure expérience avec ceux-là....

A suivre.






 
Jean Teulé, Mangez-le si vous voulez, Editions Pocket, 2010, 114 pages

Thomas Gunzig - Manuel de survie à l'usage des incapables

Tout d'abord, je tiens à remercier charleureusement Babelio et les éditions Au Diable Vauvert, de m'avoir envoyé ce livre dans le cadre de l'opération Masse Critique.

Le premier mot du livre est "Wolf", loup en anglais. Quelle énorme mise en abîme! Il est en effet question de loups qui veulent venger le décès de leur maman, mais également d'un supermarché, de licenciement abusiv, de personnes croisées avec un serpent, une loutre, ...Thomas Gunzig écrit donc un roman futuriste et dépeintn la société qu'il imagine être la nôtre dans quelques années.

Mêlant science-fiction (les héros sont quatre loups, Noir, Blanc, Gris et Brun) et faits de société actuels (licenciement abusif notamment), le monde qui y est montré n'est pas vraiment joli à voir et ce n'est pas Jacques Chirac Oussama qui pourra y changer quelque chose.

Le titre est prometteur, la narration est impeccable, malgré quelques lourdeurs, mais je n'ai pas accroché à l'histoire. Je n'aime pas la science-fiction, ni la "fantasy". Ce livre n'était finalement pas pour moi. Cela n'enlève cependant rien à la qualité d'écriture et à l'originalité de l'histoire.









Thomas Gunzig, Manuel de survie à l'usage des incapables, Editions Au Diable Vauvert, 2013, 420 pages

lundi 14 avril 2014

Harlan Coben - Six ans déjà

Dans d'autres posts, je vous ai déjà expliqué la fougue avec laquelle je lis les romans de Coben. A y regarder de plus près, je me dis qu'il est le Marc Levy du polar américain. En effet, immanquablement, tous les ans, il publie un livre et, immanquablement, le succès est au rendez-vous.
 
Cette fois, pas de Myron Bolitar, mais un professeur d'université, Jake, qui, six ans auparavant, a vu l'amour de sa vie, Natalie, épouser un autre homme. Ce jour-là, il lui a promis de la laisser tranquille, promesse tenue pendant six ans, jusqu'à ce que Jake découvre l'avis nécrologique de son rival. Il va alors essayer de retrouver Natalie pour lui présenter ses condoléances et ... qui sait?
 
Mais Natalie est introuvable! Jake se lance à sa recherche...
 
Comme d'habitude, le rythme est soutenu et enlevé, les chapitres sont courts et donnent envie de lire la suite. Mais, par moments, il y a quelques longueurs. Peut-être est-ce dû au fait que je lis tous (trop?) les livres de Coben. Toujours est-il que je commence à avoir du mal à trouver mon compte dans ces lectures, d'où ma remarque concernant Marc Lévy en début de post.
 
Ceci dit, cela ne m'a pas empêchée d'acheter le suivant, A quelques secondes près, dont je vous parlerai plus tard...
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Harlan Coben, Six ans déjà, Editions Belfond, 2014, 368 pages
 
 
 
 
 
 

Christian Jacq - Le crime de la momie

Mondialement connu pour ses romans consacrés à l'Egypte ancienne, Christian Jacq se lance ici dans un roman policier mettant en scène un enquêteur de Scotland Yard, l'inspecteur Higgins. Ces enquêtes avaient déjà été publiées il y a quelques années, et l'auteur les a remaniées.
 
L'intrigue est relativement simple: la femme d'un égyptologue (tiens donc!) est assassinée. Les soupçons se portent tour à tour sur divers personnages qui, sans exception, ne sont ni blancs, ni noirs, mais plutôt gris! Il y a notamment le truculent William W. Doubleyou qui, si on le lit à l'anglaise, porte les initiales WWW, tout un programme!
 
A la manière de Agatha Christie, Christian Jacq envoie le lecteur dans plusieurs directions et le final se passe de la même façon, à savoir: les protagonistes sont réunis dans une salle et le policier explique les raisons qui auraient pu pousser tous les suspects à commettre le crime.
 
Le coupable sera, bien évidemment, démasqué!
 
Il faut noter ici, la note "égyptienne" du livre dont Christian Jacq ne sort (décidément!) pas.
 
 
 
 
 
 
 
 
Christian Jacq, Le crime de la momie, J Editions, 2011, 263 pages
 

Dimitri Verhulst - L'entrée du Christ à Bruxelles (en l'année 2000 et quelques)

En tant que belge, le titre de ce livre ne pouvait que m'interpeller. Ecrivain belge, et connaissant donc Bruxelles, Dimitri Verhulst dépeint avec humour et cynisme tout l'émoi que suscite la venue du Christ dans notre magnifique capitale (un peu de chauvinisme ne fait pas de mal!).
 
Drôle, émouvant, amusant par moments, mais surtout caustique, critique et très lucide sur la situation de notre pays, l'auteur parvient à tenir le lecteur en haleine dans cette histoire assez invraisemblable et fantaisiste.
 
Le livre est une traduction, car Verhulst est belge néerlandophone et je présume que l'écriture a perdu un peu de sa saveur. Mais qu'à cela ne tienne, je le conseille vivement pour son côté décalé qui finalement fait partie du charme des "petits" Belges. Même s'il m'est impossible de le résumer en raison des multiples petites histoires ou anecdotes jalonnant les pages au fur et à mesure, sachez que l'on ne s'ennuie pas et que chaque chapitre est une nouvelle aventure...
 
Bonne lecture!
 
 
 
 
 
 
 
 
Dimitri Verhulst, L'entrée du Christ à Bruxelles (en l'année 2000 et quelques), Editions Denoël, 2013, 160 pages

Amanda Sthers & Johnny Hallyday - Dans mes yeux

A priori, une biographie de Johnny, c'est un événement, d'autant que la personne qui l'a écrite est un auteur à succès!
Quelle déception!
Du point de vue biographique, on n'apprend rien de bien passionnant. Au niveau de l'écriture, j'ai également été déçue. L'auteur jouit pourtant d'une très (trop?) bonne réputation. Je trouve le style pauvre, l'écriture plate et sans réel intérêt. C'est le premier livre qu'elle a écrit que je lis; peut-être devrais-je en lire un autre (ma PAL doit comporter l'un ou l'autre de ses romans).
Soit, affaire à suivre, ou plutôt à lire...
Le livre aura sans doute suscité l'engouement des fans de Johnny, mais franchement, il n'y a pas de quoi fouetter un chat (ou l'une de ses anciennes maîtresses...). J'ai offert ce livre à mon frère, lui-même admirateur de la star; sa réaction a été "mouais, bof", tout un programme...
Amanda Sthers et Johnny Hallyday, Dans mes yeux, Editions Plon, 2013, 150 pages

mercredi 26 mars 2014

Gérard de Villiers - SAS n° 196 - Le beau Danube rouge

Offert par un ami qui m'a fait découvrir cette (longue) série, j'ai beaucoup aimé cet opus.

Vous l'aurez compris, l'histoire se déroule à Vienne où Son Altesse Sénérnisime, le prince Malko Linge (d'où l'acronyme SAS) est chargé par la CIA de retrouver un scientifique iraninen impliqué dans un programme nucléaire. Il a été blessé et est soigné dans un hôpital de Vienne.

Attentat, surveillance, espionnage, sexe, on pourrait croire que SAS Malko se prend pour James Bond. Et bien, c'est presque cela; il ne manque que la Vodka Martini avec une olive!

Toutes les péripéties que vit SAS sont évidemment exagérées, mais cela se lit très bien! Ce n'est pas de la grande littérature, mais comme les chapitres sont relativement courts, le rythme halentant et que le héros croque la vie à pleine dents (et sous toutes ses formes), le résultat est plus qu'agréable et surtout très efficace! On s'attache à ce personnage ... comme il attache ses conquêtes ...Ce qui fait que j'ai acheté les tomes suivants! et que j'ai envie de retourner à Vienne :)

 





Gérard de Villiers, SAS n° 196, Le beau Danube rouge, Editions Gérard de Villiers - SAS, 2013, 320 pages

Marcela Iacub - Belle et bête

Intriguée par le foin médiatique ayant entouré la sortie de ce livre, je m'étais empressée de l'acheter. En effet, friande de "potins politiques", l'affaire DSK m'avait assez intéressée.

Bien mal m'en a pris! Ce livre est une réelle déception: c'est un ramassis de vulgarités et de grossièretés en tous genres; il est mal écrit, ennuyant, navrant. Ce livre ne raconte rien, si ce n'est les fantasmes et/ou ébats sexuels de l'auteur, à supposer que ces allégations soient vraies.

Ne perdez pas votre temps à lire ce livre, il n'en vaut vraiment pas la peine; les seuls à pouvoir y trouver un intérêt quelconque sont la maison d'éditions et l'auteur pour les revenus que ce livre a (peut-être) engendrés ... 









Marcela Iacub, Belle et bête, Editions Stock, 2013, 128 pages